Les terrasses en bois d’antan laissent aujourd’hui place à des versions plus durables et esthétiques en carreaux. Et pas n’importe lesquels. Cet espace extérieur aménagé doit rester en bon état un long moment pour rentabiliser l’investissement des propriétaires. Ils sélectionnent alors le carrelage adapté aux températures et à l’humidité environnantes, à la fréquence des passages et au nombre maximal de personnes que l’endroit peut accueillir sans oublier à leur budget.
Le climat de la région
La plupart du temps, une tonnelle ou des parasols couvrent la terrasse et mettent ses occupants à l’abri du soleil. Mais parfois, cela ne suffit pas pour évacuer la chaleur des jours d’été caniculaires. En optant pour un carrelage de terrasse, faites bien attention à sa couleur. Elle joue un rôle primordial dans votre confort. En favorisant des couleurs claires, vous reflétez la lumière et baissez indirectement la température. Par contre, du carrelage sombre ne fera que la retenir et étouffer l’air ambiant.
Les UV sont connus pour blanchir tout et n’importe quoi qui puisse y être exposé plusieurs heures par jour y compris le revêtement de votre terrasse. Assurez-vous donc que celui-ci y résistera sans sourciller.
L’humidité ambiante
La terrasse, située à l’extérieur, essuie vents et pluies tout au long de l’année. Les éclaboussures se multiplieront encore plus si vous l’aménagez autour d’une piscine dans laquelle vous vous baignerez même en hiver. Votre carrelage devra donc être étanche et antidérapant surtout avec des enfants qui jouent et courent partout au fil des saisons.
Il existe des normes concernant l’adhérence du carrelage au sol allant de R9 à R13. Dans le cas d’une terrasse, n’en prenez pas en dessous de 11 (pieds chaussés). Celle pour les pieds nus est notée ABC de 1 à 3. Bien sûr, il est recommandé de prendre la valeur la plus importante.
La technique de pose
Cette question ne se pose pas forcément pour du carrelage intérieur, mais lorsqu’on parle de terrasse, une nouvelle technique a vu le jour : la pose sur plots. Cette dernière offre plusieurs avantages.
Elle permet notamment d’économiser en matériaux de construction, car il est inutile de couler une dalle de béton en dessous avant de poser le carrelage. Les canalisations y passent sans souci. Dans ce cas, vos carreaux devront être au minimum épais de 2 cm si normalement 1,1 cm font déjà l’affaire.
La résistance à divers facteurs de détérioration
Beaucoup se réfèrent à la classification UPEC pour évaluer différentes qualités du carrelage de terrasse :
- Le U pour usure englobe les piétinements, le poids total supporté par le carrelage de la terrasse, la résistance aux rayures et aux salissures,
- le P pour poinçonnement, c’est-à-dire la pose et les déplacements de meubles dessus, les atterrissages accidentels d’objets,
- le E pour eau et donc la résistance à l’humidité et au nettoyages fréquents
- et le C comme chimique qui renvoie à la résistance aux produits chimiques
Leurs indices respectifs allant de 0 à 4, optez pour la plus grande valeur afin de vous garantir un sol de terrasse qui tiendra des années sans se dégrader.
Le matériau et l’esthétique
La tendance est aujourd’hui de poser du carrelage rectangulaire en lames pour imiter un plancher en bois même sur la terrasse. Mais les grands carrelages carrés de 60*60 cm restent à la mode. Le carrelage aspect ciment et béton ont également su s’imposer sur le marché. Ils restent abordables tout en donnant un bel aspect à ces espaces de détente extérieurs. Si vous vivez sur la côte, un carrelage en terre cuite fera ressortir le côté méditerranéen de votre résidence. Ceux qui ont les moyens optent pour un carrelage de terrasse en pierre naturelle.
Le budget
Le prix du carrelage et des autres matériaux importe grandement quand on a des travaux à effectuer chez soi. À celui-ci s’ajoutent la main d’œuvre et la marge pour les imprévus, car il y a toujours des imprévus. Le carrelage grès cérame et l’imitation carreaux de ciment sont les plus accessibles (entre une dizaine d’euros à 80 euros le mètre carré). Vient ensuite la pierre naturelle. Le travertin et l’ardoise coûtent en moyenne 40 euros le mètre carré, le marbre le double et le granite, crème de la crème, 95 euros le mètre carré. Pour du carrelage imitation bois, vous devrez dépenser autour de 100 euros le mètre carré.
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